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← articles plus anciens 2 octobre 2017 codéine sous ordonnance : pourquoi un tel mépris des addicts ? depuis l’arrêté du 12 juillet, les préparations à base de codéine sont délivrées exclusivement sur ordonnance. cette décision de la ministre de la santé, prise sous pression médiatique, n’a pas été préparée avec les médecins généralistes, les pharmaciens, les csapa, ou les associations d’usagers. elle a plongé un grand nombre d’usagers dépendants à la codéine dans le manque et le désarroi, ne pouvant plus aller chercher leurs cachets sans ordonnance. mais la ministre a été jusqu’à nier le problème . dans la même période, elle a rencontré les associations d’usagers de lévothyrox, donnant l’impression d’un nouvel épisode du vieux feuilleton « les addicts sont responsables de leur problème » et donc plus coupables et moins fréquentables que les autres. diverses préparation à la codéine la mise sous ordonnance de la codéine devait empêcher les ados de consommer leur « lean » (mélange de codéine et de sprite) , mais elle a déstabilisé une autre population, adulte et dépendante à la codéine souvent depuis des années. elle s’en servait comme anti-douleur, mais aussi comme béquille anxiolytique ou comme tso (traitement de substitution opiacé). en témoigne muriel qui l’utilise contre des migraines : « j’ai toujours eu des maux de tête, même gamine. il y a 7 ou 8 ans, j’appelle sos médecin pour une migraine qui m’empêche d’aller bosser. ca m’était déjà arrivé j’avais eu un scanner qui n’avait rien révélé, ma tête est ok. rien ne me soulage : aspirine, paracétamol, ibuprofène. ce docteur me prescrit un anti-vomitif et du dafalgan codéiné. et enfin je suis soulagée. enfin, en cas de migraine je peux quand même assurer au boulot, en famille… car la migraine me bouffe 7 jours par mois, toute l’année, donc ce n’est pas rien… ». ou encore de the chesshirecat : « on est très nombreux à se servir de la codéine comme un anxiolytique au quotidien, un ptit coup de pouce qui nous aide dans notre vie de mr/mme tout le monde. je serais intéressé de savoir combien de codéinomanes étaient consommateurs d’autres drogues en parallèle (en excluant tabac et alcool): à mon avis, il y en a peu (je fais partie des peu >>) » ou encore comme nathaniel : « mais si, vous savez, cette béquille qui vous permet de supporter le taf en vous disant » ce soir je prendrais ma petite dose de plaisir, alors relativisons ! ». cette béquille qui vous permet de vous forcer à faire des choses qui vous dérangent. cette béquille qui vous permet de vous motiver. cette béquille qui est toujours là, dans votre sac ou votre tiroir. cette béquille était devenue le point de repère de ma vie. quoi que je fasse, quoi qu’il arrive, je savais que j’avais ce tiroir qui m’aiderait en cas de besoin. » la mise sous ordonnance a bouleversé ces vies. sur psychoactif.org, une plateforme consacrée aux témoignages sur les usages de produits psychoactifs, plus de 3500 posts et témoignages sont arrivés en moins d’un mois. beaucoup racontent comment leur monde s’écroule. comme’anonyme95 : « salut à tous. comme toi, la guêpe, j’ai été contrainte d’arrêter net ma consommation de codé mi juillet. je tournais à 3 boîtes par jour, rarement moins et parfois plus, depuis 2 ans mais consommation quotidienne depuis 8 à 10 ans. j’ai 42 ans et ce sevrage forcé m’a fait prendre 20 ans. À l’heure actuelle, j’ai encore des douleurs (dos, hanche et jambes). au départ, j’ai tellement souffert physiquement que je ne pensais à rien d’autre que cette torture associée à une insomnie qui a duré plus de 20 jours : l’enfer. puis les symptômes se sont amoindris avec le temps et là, le néant, le vide, la quasi absence d’émotion, aucune motivation, aucune envie à l’exception de larver dans mon canapé. et cette envie de codéine qui ne me quitte que rarement. je suis sous ad (anti-dépresseurs) depuis 3 semaines, prescrit par le doc du caspa. je sais que c’est long mais mon moral est toujours au plus bas » ou encore comme dreamyn : « avec la codéine, j’ai repris mes études, je venais tous les jours au taf, je m’étais remise à faire du sport. je faisais du karaté deux à trois fois par semaine et les jours d’entraînement, je ne prenais rien pendant la journée puisque je pouvais tenir 24h sans rien avant les premiers symptômes physiques. j’avais une vie « normale ». maintenant, je deviens incapable de prévoir mes conso, quand je chope je fais des calculs et je me dis c’est bon là je suis tranquille pour 3 jours mais quand je me réveille le lendemain et que je constate ce que j’ai pris la veille, je me dis qu’il faut encore que je trouve un nouveau plan. je suis souvent trop défoncée pour gérer une vie « normale ». puis, courir les médecins c’est beaucoup plus chronophage et plus énergivore que de courir les pharmacies. maintenant, je me retrouve à mentir et à voler, j’en ai honte tout est en train de s’écrouler, je me remets à penser à la came » ou comme elisa777 : « migraineuse j’ai toujours consommé épisodiquement de la codéine mais vers 2014 elle a commencé à s’imposer à moi comme un remède. après avoir stoppé le xanax seule, sans suivi médical et à vrai dire sans problème de manque, j’étais à nouveau en proie à des attaques de panique, phobie sociale etc. la codéine m’a changé la vie, j’ai mené une vie fabuleusement normale grâce à elle. aujourd’hui, je me sens attaquée personnellement par cet arrêté. j’ai l’impression que la société ne veut plus de moi. » une volonté de trouver des solutions ces usagers de codéine se sont tournés vers toutes toutes les options légales ou illégales : le sevrage avec passage sous benzodiazépine ou antidépresseurs, l’achat de codéine au marché noir via le deep web, l’achat de codéine en pharmacie en espagne, le nomadisme médical, le passage au kratom (une plante opiacée qu’on peut acheter sur internet), et même la falsification des ordonnances. : « le nomadisme médical m’était inconnu avant l’arrêté du 12/07. pourtant j’en suis actuellement à 4 médecins différents depuis la sentence… » relate miaou44 . « bref j’ai l’impression d’être passée de la codéine aux benzos , mon addicto envisage même de me mettre sous anti-dépresseurs donc à quoi ça sert de se sevrer d’un produit depuis des mois pour en prendre d’autres bien moins agréables, tout aussi addictifs ! » témoigne elisa . c’est enfin lepeapothem qui décrit sa vie bouleversée : « je suis ( enfin j’étais ^^) consommatrice de codéine et occasionnellement de tramadol depuis maintenant 3 années environ jusqu’à ce que cette chère agnès vienne foutre le dawa dans ma vie !! jusqu’ici je n’emmerdais personne ( peut être le pharmacien de temps en temps lol ) je prenais mes deux petits cachetons de codéine bien docilement matin midi et soir et tout allait bien dans le meilleur des mondes pour moi ! nous avons accueilli tranquilou notre troisième enfant en debut d’année ( merci la cod pour m’avoir aidé a traverser les nuits blanches les crises de pré ado etc etc) et puis du coup du jour au lendemain l’horreuuuuur à la maison ! donc après avoir retourné 30 fois mon armoire à pharmacie je me suis lancée à la pêche aux infos sur le deepweb !» sur psychoactif, l’équipe de modérateurs et d’animateurs a beaucoup conseillé, orientant avec une certaine réussite vers les csapa (centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie), notamment pour passer à un traitement de substitution opiacé comme la méthadone, la buprénorphine, ou le dicodin. néo témoigne de la découverte de la buprénorphine : « j’ai déjà j’ai économisé 80 balles depuis mercredi dernier., je ne pense quasi plus aux neocodions (il me reste 4 boites mais je m’en fous), j’ai moins la gueule dans le fondement:), je baise beaucoup plus ( faut dire qu’avec les néo la bagatelle ne m’interressait plus beaucoup…).» mais en pleine période des congés d’été, les csapa n’ont pas toujours pu anticiper les conséquences de la mesure : en sous effectifs médicaux, ils ont renvoyé les rendez-vous à fin août, laissant les usagers sans rien. ce manque de disponibilité a été accentué par les préjugés sur les tso, vus comme des « molécules extrêmes des drogués de l’enfer » et la difficulté pour des personnes non étiquetées « tox » de reconnaître leur addiction . lepeapothem évoque ce que serait pour elle d’aller en csapa : « je pense que se serait d’accepter le fait que j’ai « un problème » et puis un peu honte de moi aussi d’être accro ! tu sais ( je ne suis sûrement pas la seule dans ce cas…) mais forcément je me dis pleins de trucs à la con du style « mais quelle genre de mère je suis ? » suis complètement addict c la cata » j’en passe et d’autres bref j’essaie pis ou moins de repousser le centre en n’essayant de me persuader que je n’en ai pas besoin .. » on pouvait faire autrement cette décision sans concertation des acteurs de la santé communautaire, de l’auto-support et des fédérations de professionnels a des contre-exemples en australie et au canada, ou des décisions similaires ont été longuement préparées, avec tous ces acteurs. en australie, où plus d’un million de personnes utilise la codéine en vente libre, on se prépare à la mise sous ordonnance de la codéine, prévue pour février 2018. cela fait 18 mois qu’a été mis en place un système de surveillance « medsassist ». plus de 8,9 millions de transactions ont été enregistrées. depuis que la décision de la prescription médicale obligatoire a été prise, les pharmaciens et médecins ont pu débattre publiquement de la nature du problème et de la meilleure façon d’y remédier et les pharmaciens ont demandé des mesures transitoires pour limiter l’impact de ce changement. le ministre fédéral de la santé, greg hunt, a accepté d’allouer 225 000 $ d’aide aux pharmaciens, pour le développement de matériels pédagogiques pour les consommateurs. au canada, le ministère de la santé a organisé une grande consultation sur un projet de réglementation visant à exiger que tous les produits contenant de la codéine ne soient vendus que sur ordonnance. les canadiens ont jusqu’au 8 novembre prochain pour faire part de leurs observations à santé canada. le ministère de la santé (santé canada) soulève lui-même le problème du risque que les usagers se tournent vers des produits opiacés illégaux et plus dangereux. comparé à l’australie et au canada, le raté français signe la faiblesse de notre réflexion sur les addictions. comment a-t-on pu prendre une décision qui bouleverse autant de vies sans interroger les fédérations de professionnels et les acteurs de la santé communautaire ou de l’auto-support ? pourquoi se limiter aux agences et aux directions des services, quelles que soient leurs qualités ? la stigmatisation de l’addiction rends les addicts peu entendables et la leçon du sida semble vite oubliée : on décide pour eux et sans eux ! et ceci est valable pour toute les addictions, même à la nicotine, la ministre n’ayant pas cru bon de recevoir les deux grandes associations de vapoteurs, aiduce et sovape, alors qu’elle a reçu les buralistes… au moment où l’on parle d’une priorité prévention dans la stratégie nationale de santé, n’oublions pas que c’est avec les personnes concernées, même addicts, que se construisent les meilleures politiques publiques. publié dans non classé | un commentaire 27 juin 2017 le lean chez les adolescents… faut il interdire la vente libre de codéine ? un tee-shirt représentant du lean (violet comme aux us) pris dans un gobelet en plastic (comme les rappeurs us) il y a 3 ans nous écrivions un blog intitulé « purple drank, la nouvelle drogue des ados ». nous y décrivions une tendance venue du rap us qui se dévoilait chez les adolescents : boire un mélange de codéine, d’un anti-histaminique la prométhazine et du sprite. cette tendance s’est accentuée, occupant l’espace médiatique au gré d’événements plus ou moins dramatiques. encore récemment, la mort par overdose d’une jeune fille a posé la question de l’interdiction de la vente libre de la codéine. il nous semble important avant d’en décider, de mieux décrire cette pratique de la jeunesse appelée le purple drank ou lean à l’aide de témoignages de jeunes. continuer la lecture → publié dans drogues , non classé | marqué avec codéine | laisser un commentaire 13 juin 2017 « j’ai essayé la salle de shoot de strasbourg » l’ancien bâtiment de chirurgie thoracique héberge désormais argos (photo pf / rue89 strasbourg) pour notre premier sujet de reprise, nous allons parler d’un objet qui a eu son heure de gloire dans la presse nationale ces dernières années : les salles de consommation à moindre risques. après la loi de santé 2016, elles ont enfin vu le jour en france à paris et strasbourg, et bientôt à bordeaux. il ne s’agit pas ici de faire un énième reportage journalistique, à un « pour ou contre » ces salles. dans l’esprit de ce blog, nous avons laissé la parole à l’usager de drogues « sufenta » (pseudo utilisé sur la plateforme psychoactif) , pour qu’il nous décrive son expérience de l’utilisation de la salle d’injection à moindre risque de strasbourg. dans de nombreux pays d’europe il existe des salles de consommation à moindre risque (scmr ), c’est la ville de berne en suisse qui fut précurseur en 1986, puis d’autre ont suivie, aux pays-bas, en allemagne, en espagne, et dans toute l’europe. en france, un essai a eu lieu à montpellier en 1994 grâce à l’association asud , à qui je tire mon chapeau car à l’époque il n’y avait pas vraiment d’autorisation. seulement la situation était urgente à cause du vih, ils ont donc profité d’un flou juridique qui n’interdit pas l’injection d’un médicament de substitution pour ouvrir. mais la salle ferme un an plus tard suite à l’overdose d’une adolescente, qui a heureusement survécue .. continuer la lecture → publié dans drogues , non classé | marqué avec reduction des risques , salle de shoot | 3 commentaires 17 octobre 2016 un webdocumentaire sur la réduction des risques liés à l’usage de drogues après l’inauguration de la première salle de consommation à moindre risque française cette semaine à paris, un webdocumentaire, intitulé « a consommer avec modération ? », sort pour expliquer la politique derrière l’objet salle de consommation. ce webdoc vient essayer de combler un vide, celui de l’absence d’une communication grand public sur cette politique de réduction des risques méconnues, mais qui est pourtant l’une des plus efficaces qui ait existée. on pourrait la définir par « permettre aux usagers de prendre soin de leur santé et de mieux s’insérer dans la vie sociale, même si ils n’arrêtent pas leur usage des drogues ». les mesures de réduction des risques emblématiques sont par exemple la mise en vente libre des seringues, ou les traitements de substitution opiacé, mais la réduction des risques ne s’arrête pas aux drogues illicites. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues , non classé | laisser un commentaire 24 juin 2015 la guerre aux euphorisant légaux (legal high) en grande bretagne ou l’impossible marché régulé le coalition au pouvoir en grande bretagne, menée par david cameron, envisage une interdiction globale de toutes les substances psychoactives pour lutter contre « les drogues légales ». le royaume-uni est le pays européen qui à le plus grand nombre de consommateurs de « legal high » , ces substances chimiques légales dont les effets imitent ceux des drogues illégales (cannabis, ecstasy, cocaine…) et qui sont mises sur le marché pour en contourner la prohibition. une étude internationale réalisée sur internet montre qu’au royaume-uni, près de 20% des jeunes de 17 ans ont déjà touché à ces drogues. a côté de cela, l’etat comptabilise plus de 450 boutiques et sites internet dont la première activité est de vendre ces legal high . cela représente plus de 82 millions de livres de chiffre d’affaire. ces legal high peuvent également se trouver dans les salons de tatouage, les sex-shops et les marchands de journaux… ils sont devenus un marché important. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues | 7 commentaires 14 avril 2015 salle de shoot dans la loi de santé : six ans de débat le projet de loi sur la santé porté par la ministre marisol touraine est soumis ce mardi au vote solennel en première lecture à l’assemblée nationale. l’occasion de revenir sur la genèse des articles 8 et 9 sur la réduction des risques et les salles de consommation à moindre risque (appelé vulgairement salle de shoot). ces articles consacrent un travail initié à montpellier il y a 20 ans, et relancé il y a six ans, quand les membres du collectif du réseau français de réduction des risques, elisabeth avril, jean louis bara, bernard bertrand, pierre chappard, jean pierre couteron, patrick favrel et fabrice olivet, issus d’associations d’usagers de drogues et de professionnels, (asud, fédération addiction, safe, sos hépatites paris, gaia, salledeconsommation.fr , act up – paris) installent le 19 mai 2009 une vraie-fausse salle de consommation à paris pour faire comprendre aux responsables politiques et au grand public l’importance et l’utilité de cet outil. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues | marqué avec salle de shoot | 3 commentaires 18 mars 2015 les supermarchés de drogues en ligne : les dealers de rue sont-ils en voie de disparition ? le procès de l’administrateur de silk road, début février, puis hier, la disparition du plus gros marché internet de vente de drogues evolution , mettent en lumière une évolution du trafic de drogues illicites : l’achat et la vente en ligne via des plate-formes anonymes cryptées (anonymous marketplace). une tendance de fond qui risque de révolutionner le marché des drogues, mais aussi la façon de faire la réduction des risques. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues , non classé | 2 commentaires 19 décembre 2014 purple drank, la nouvelle drogue des ados ? le purple drank, une boisson à base de sirop à la codéine et de sprite depuis quelques mois, pas une semaine ne se passe sans que les termes purple drank, lean ou sizzurp, sorte de sirop à la codéine, ne soient évoqués sur la communauté psychoactif*. serait ce une nouvelle tendance de consommation de la codéine ? une recherche sur google trend le confirme. mais quel est cet étrange sirop, dont une recette se retrouve sur 1001cocktails.com ? continuer la lecture → publié dans non classé | marqué avec codéine | 20 commentaires 26 novembre 2014 la politique française des drogues : l’impossible évolution ? le récent rapport du comité d’évaluation des politiques publiques consacré à la politique de lutte contre les drogues dresse un constat édifiant des résultats : la confrontation entre l’augmentation des usages et celle des sanctions, entre la diversification des usages et la complexification de la politique judiciaire, signe l’échec d’une politique centrée sur l’interdit pénal, notamment pour le cannabis. cette double tendance à la hausse devrait ouvrir un débat sur la nécessaire évolution de la politique. mais le système politique français manichéen aboutit à la triste juxtaposition de deux propositions qui s’ignorent. certes, et c’est une première, ces propositions évoquent la nécessité de dépasser la loi de 70, mais comment ne pas regretter ce face à face stérile. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues | marqué avec légalisation | 4 commentaires 9 septembre 2014 drogues : changer de politique pour mieux réguler le 4ème rapport de la commission mondiale sur les drogues « prendre le contrôle : vers des politiques des drogues qui marchent » sort aujourd’hui. il fera date. continuer la lecture → publié dans actualité , drogues | marqué avec regulation | 4 commentaires ← articles plus anciens rechercher : suivre @psychoactif suivre @fedeaddiction "salle de shoot, les salles d'injection supervisée à l'heure du débat français" , de pierre chappard et jean-pierre couteron aux editions la decouverte. acheter le livre sur amazone , ou sur lalibrairie.com "l'aide-mémoire de la réduction des risques en addictologie" , de pierre chappard, jean-pierre couteron et alain morel, aux editions dunod. acheter le livre sur amazone , ou sur dunod.com articles récents codéine sous ordonnance : pourquoi un tel mépris des addicts ? le lean chez les adolescents… faut il interdire la vente libre de codéine ? « j’ai essayé la salle de shoot de strasbourg » un webdocumentaire sur la réduction des risques liés à l’usage de drogues la guerre aux euphorisant légaux (legal high) en grande bretagne ou l’impossible marché régulé commentaires récents poumon d'or dans purple drank, la nouvelle drogue des ados ? irby-bellance francis dans codéine sous ordonnance : pourquoi un tel mépris des addicts ? lars dans les supermarchés de drogues en ligne : les dealers de rue sont-ils en voie de disparition ? philippe bonnet dans les supermarchés de drogues en ligne : les dealers de rue sont-ils en voie de disparition ? siad dans purple drank, la nouvelle drogue des ados ? archives octobre 2017 juin 2017 octobre 2016 juin 2015 avril 2015 mars 2015 décembre 2014 novembre 2014 septembre 2014 juillet 2014 juin 2014 mai 2014 avril 2014 mars 2014 février 2014 janvier 2014 décembre 2013 novembre 2013 octobre 2013 septembre 2013 août 2013 juillet 2013 juin 2013 mai 2013 ecrivez-nous : pierre chappard , jean-pierre couteron flux rss de ce blog 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